Le temps passe si vite que nous l'apercevons à peine passer. L'exercice de l'écriture devient plus rare avec le temps, que nous oublions certains mots pour n'utiliser que les plus facile.
J'appréhende l'avenir avec certaines inquiétudes si un jour, mon vocabulaire devrait en perdre, tel que dans ce texte. Ce texte ne s'axe vers aucun but précis, il s'oriente lentement mais surement vers la fin de celui-ci, avec une perte de biens et de son état mental.
Le voleur quitte toujours avant que l'on ne s'aperçoive de quoi que ce soit. Ici, il abandonne sur son passage un surplus de terminologies et expressions fautives. Laissant sur place un résident béat dont la solitude ne pèse plus. Malgré que ce ravisseur se remplissait les poches de trouvailles de grande valeur, le vieille homme pu discuter pendant plus d'une heure avec celui qu'il déguisait comme son homme de ménage. Allant même jusqu'à lui offrir un café. Le jeune cambrioleur accepta, et pris de pitié, et lui offrit de l'aide pour lui faire un petit déjeuner, puisque l'horloge ne dépassait pas encore le 6 du matin.
Les 2 tranches de pain au grille-pain, la bouilloire commençait son doux sifflement sur le rond de poêle. Le jeune gaillard ouvrit la porte de la dépense, la poussière y régnait; aucun beurre d'arachide ni tartinade pour les toasts. Au tour du frigo: un petit pot de margarine, une tranche de single de kraft et un petit pot de confiture douteux...
- Touches pas encore au confiture de ma femme James! Je t'interdit de les jeter! Je me souviens d'elle que par ça le matin! Prend la tranche de fromage, moi; juste du beurre!
Le briguant obéi au vieille homme un peu sénille. Deux cafés instantanés noirs, 2 toasts au beurre et fromage. Puis, pris de mépris pour sa méchanceté, ce dernier déposa son butin pendant le petit-déjeuner et osa poser une question à développement à cet homme d'histoire.
-Raconter moi l'histoire des confitures encore s'il vous plait.
Le vieille homme lui raconta que sa femme décédée 5 ans au par-avant, cuisinait de délicieuses confitures de fraise-rhubarbe, qu'elle empotait dans des petits pots Masson, et décorait d'un petit tissu rouge. À sa mort, il ne restait que 5 pots de confitures. Il dégusta tel un précieux bien les 4 premiers pots durant les 4 premiers automnes qui suivirent sa mort. Le 5e automne déjà terminé depuis décembre, l'homme ne pouvait se résoudre à jeter le pot. Il gardait celui-ci au frigo, humait un peu d'histoire dans les effluves de ce pot à moitié vide, sachant qu'il ne pouvait plus manger tout le pot s'il voulait garder le souvenir de ces merveilleux matins à ces côté.
Le bandit pris sa dernière gorgé de café et offrit sa toast à l'homme esseulé. Il laissa ses trophée de guerre sur le planché et quitta la maison et offrant ses salutations à l'homme.
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